Helmchen fait partie de ces artistes qui possèdent une vision esthétique et culturelle organique d'une oeuvre et dont les doigts traduisent exactement toutes les facettes de cet univers. Avec Helmchen, le contrôle du son, le dosage des plans sonores, la maîtrise rythmique (dans les Diabelli !) et, au-delà de tout, l'égalité digitale laissent pantois (...). Le moment déterminant fut évidemment l'interprétation renversante des Variations Diabelli, dont Helmchen saisit toute la dimension ludique et parodique, dans une palette infinie de nuances et de touchers. Il crée une articulation magique dans le cycle à travers l'utilisation des silences
Christophe Huss
Le Devoir, 25 juillet 2015